L’expert du paiement fractionné a fait le choix de Snowflake pour la gestion de ses données métiers et réglementaires sur l’ensemble de ses filiales européennes. Avec des résultats spectaculaires : des temps de traitement divisés par deux, la possibilité pour les 200 utilisateurs de manipuler les données en SQL et surtout une plateforme évolutive, capable d’accompagner Oney dans son objectif de devenir n°1 européen dans son secteur.

Les performances, enjeu business clé pour Oney 

Depuis plus de 38 ans, Oney accompagne le développement des commerçants en concevant des solutions innovantes de paiement, de financement et d’assurance pour permettre aux consommateurs de réaliser leurs projets. Créateur du paiement fractionné il y a 14 ans, Oney est aujourd’hui le leader de ce marché dans 4 pays européens, est présent dans 12 pays européens avec une offre full digitale et omnicanale. 13 000 points de vente physiques ou web partenaires qui utilisent les solutions de Oney au service de plus de 7,8 millions de clients en Europe.  

Avec une promesse de financement en temps réel ou quasi-temps réel, et un environnement réglementaire particulièrement dense, la gestion et l’analyse des données sont adressées depuis longtemps au sein d’Oney : scoring client, connaissance client (KYC : Know Your Costumer), métriques business (reporting et business intelligence), informations marketing, vérifications réglementaires, etc. 

Le choix d’Oney s’est porté sur la plateforme Snowflake afin de répondre à des besoins métiers, notamment en termes d’amélioration des performances et de réduction des temps de traitement des données, qui, désormais, sont disponibles en temps réel à tout moment de la journée.

Temps de réponse, flexibilité et compétences internes 

Aux prémices du projet de migration, un premier POC est opéré chez Cloudera. Mais au-delà de taux de disponibilité insuffisants selon les exigences métiers d’Oney, les compétences nécessaires pour utiliser la plateforme manquaient en interne, et demeurent difficiles (et chères) à recruter sur le marché. Déjà présente dans une filiale d’Oney, la plateforme Snowflake est alors identifiée. 

Outre un retour d’expérience très positif dans le groupe, notamment quant aux temps de réponse et à l’absence d’investissement matériel (CAPEX), Snowflake se distinguait par deux éléments essentiels pour nous, se souvient Alexandre Ryckewaert, Architecte de Solution Data chez Oney : la possibilité de porter la plateforme auprès de n’importe quel cloud provider, notre choix n’étant alors pas arrêté, ainsi que le contrôle des coûts d’usage.

Début 2019, il est donc décidé de constituer un POC sur le périmètre de l’ETL Stambia, connecté aux solutions SAS et Microstrategy, ainsi qu’un test sur Databricks, pour les aspects data science et machine learning. Après l’intégration des premiers jeux de données et l’expérimentation de la génération de scripts au format Snowflake, le verdict est clair : sur les plus gros traitements, les temps de réponse sont divisés par deux. 

Le choix était évident, se souvient Alexandre Ryckewaert : sans la complexité d’un cluster distribué de type Hadoop, nous pouvions profiter d’une plateforme moderne Cloud, totalement scalable et gérable comme une simple base de données en langage SQL, et donc sans avoir à refondre nos compétences internes. Avec environ 200 utilisateurs en interne, l’accompagnement s’en est trouvé particulièrement simplifié. 

Des coûts prévisibles et une consolidation des usages 

Afin de s’assurer une transition en douceur et sans risque d’erreur, Oney projette une migration sur plusieurs mois, réalisée en interne avec seulement quelques jours d’accompagnement Snowflake (notamment pour l’implémentation technique), afin d’outiller la plateforme, tester l’intégration puis qualifier la nouvelle solution auprès des métiers. En octobre 2020, la plateforme Snowflake est déployée et les migrations, par les métiers eux-mêmes, débutent pour une durée de deux mois. 

En un an, nous avons donc réussi une migration totale vers Snowflake pour nos équipes françaises bien sûr, mais également en parallèle pour nos filiales espagnole et portugaise, avec trois datawarehouses distincts, un pour chaque pays détaille l’Architecte de Solution Data. 

Et les résultats sont là : désormais, les données sont disponibles pour tous dès 7 h 30 du matin, quel que soit le volume de données à traiter. Ce qui signifie, pour la DSI, plus aucune sollicitation de la part des métiers dans l’attente des données nécessaires à leurs missions. Une simplicité également de gestion des postes clients : les données sont accessibles et manipulables depuis une simple interface Web, sans besoin de déployer des clients lourds sur l’ensemble des postes métiers. 

Quant aux coûts, et grâce à la possibilité de payer à la seconde et de planifier les démarrages et arrêts des datawarehouses sans aucune latence, ils s’avèrent moins élevés que les prévisionnels envisagés au démarrage du projet. « En résumé, nous payons précisément ce que nous consommons, en plus ou en moins selon les périodes, tout en sachant que la scalabilité de Snowflake nous permet d’envisager une croissance sereine : pour nous, le ROI est atteint », se félicite-t-il. 

Désormais, Oney s’attelle à la convergence de ses systèmes d’information sur l’ensemble des filiales européennes, et travaille à la conceptualisation d’un datawarehouse groupe, qui deviendrait le socle technologique et de partage d’informations (data sharing) transverse global de l’entreprise. Dans le cadre de notre objectif de devenir n°1 européen dans notre secteur, Snowflake nous apporte les fondations solides pour faire converger nos SI et surtout une capacité d’innover quelles que soient les orientations stratégiques qui se dessineront à l’avenir, conclut Alexandre Ryckewaert.